La vérité est pourtant tout autre dans cet assassinat du chef charismatique des rebelles Enyele. Et les larmes de crocodile que versent Lambert Mende ne visent qu’à tromper l’opinion publique nationale et internationale et à détourner son regard des véritables commanditaires de cet assassinat politique. Car c’en est un !
Le pouvoir de Kinshasa entame une véritable chasse aux résistants rdcongolais au Congo Brazzaville
En effet, selon des sources dignes de foi, ce sont les services spéciaux de la République Démocratique du Congo, appuyés en cela par leurs homologues congolais, qui ont lancé l’opération d’élimination physique des patriotes et résistants congolais qui se sont mis debout contre le pouvoir en place à Kinshasa, et dont certains sont installés depuis de longues années à Brazzaville et dans d’autres contrées du Congo voisin.
C’est donc au cours de l’opération lancée spécifiquement contre le chef des Enyele et le général Faustin Munene à leurs domiciles respectifs que le premier, surpris dans son sommeil, avec son épouse, n’a pas eu la moindre possibilité d’opposer une quelconque résistance et a été exécuté avec sa femme , à bout portant et sans sommation.
Mais d’autres témoins, affirment avoir aperçu Udjani arrêté par des hommes en uniforme, menotté et sans blessure. S’agit-il alors d’une froide exécution du chef Enyele dont le corps repose à côté de celui de son épouse dans la morgue de l’hôpital de Brazzaville? Qui exigera une autopsie pour déterminer les conditions exactes de sa mort ? Nous doutons fort que quelqu’un ose le demander dans les circonstances actuelles. Pour sa part, le général Faustin Munene, selon les mêmes sources, aurait eu un peu plus de chance et s’en serait tiré avec des graves blessures pour lesquelles il serait actuellement interné dans un hôpital de Brazzaville. Peut-être aura-t-il la chance de livrer à l’histoire la version exacte de ce qui s’est réellement passé.
Ces attaques des services spéciaux de «Joseph Kabila» contre des personnalités politiques et militaires RD/congolais qui résistent contre son régime d’occupation et de prédation ne sont pas sans rappeler celles que mènent, afin de les réduire définitivement au silence, son mentor Paul Kagame contre ses propres opposants à l’étranger. Comme tout le monde le sait, ces attaques se sont soldées par la mort de plusieurs d’entre eux, notamment le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des services des renseignements de Kagame et Seth Sendashonga, ancien ministre de l’Intérieur, tués respectivement à Johannesburg en Afrique du Sud, et a Nairobi, au Kenya.
Il est à la fois étonnant et regrettable que les agents de la police du Congo-Brazzaville se laissent ainsi entrainés dans ces crimes commis sur leur propre territoire par le régime d’occupation en place à Kinshasa. Reste à savoir si cette opération a été faite avec l’accord et sous les ordres de la haute hiérarchie politique du pays. Tout est parti, il y a bientôt quatre semaines, de la mesure d’expulsion à la frontière des ressortissants de la RDC installés dans ce pays voisin où ils sont accusés de séjour irrégulier et des nombreux actes de banditisme qui sèment la panique et le désordre parmi les brazzavillois. Dans la foulée de ces expulsions qui ne font pas de quartier au sein de la communauté visée, des exactions et des crimes graves sont perpétrés, sans que les autorités de Kinshasa ne lève le moindre petit doigt.
On comprend maintenant que tout cela répond d’abord au propre désir de ce même pouvoir de voir la République du Congo vidée de tous les citoyens RD/congolais supposés à tort ou à raison de faire partie de la grande famille des résistants contre le régime d’occupation installé de l’autre côté du fleuve. Le ciblage et les éliminations systématiques des résistants et patriotes congolais sont le point d’orgue de ces expulsions. Ces actes barbares d’expulsion sauvage des RD/congolais sont loin d’être fortuits ; ils ne sont pas non plus dictés par le seul souci de sécurité et d’ordre public de la part des autorités de Brazzaville.
Mais ils sont visiblement le résultat d’une cynique complicité entre les autorités des deux rives du fleuve Congo. Pourquoi ?
Il appartient désormais aux patriotes terrés dans le Congo voisin d’être sur leurs gardes, et de faire montre de plus de vigilance et de prudence. C’est depuis plusieurs mois que l’Apareco attire l’attention des uns et des autres en les prévenant que l’ennemi est passé à l’offensive, ayant réussi à pénétrer dans les milieux jusque-là réputés étanches. Preuve de sa détermination à ne pas céder et à ne pas respecter les règles de jeux quels qu’ils soient, pour se maintenir à la tête de nos institutions. Heureusement, grâce à l’interpellation du HCR/Brazzaville par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, un important groupe de réfugiés ex-Faz amassé au Beach de Brazzaville pour son expulsion à Kinshasa a été sauvé de justesse.
C’est ici le lieu d’interpeller la communauté internationale. Car la méthode que vient d’inaugurer «Joseph Kabila» pour réduire tous ceux qui lui résistent n’a désormais rien à envier à celle pratiquée par son mentor Paul Kagame. De la même manière que la communauté internationale a condamné sans appel l’assassinat à Johannesburg de l’opposant rwandais Patrick Karegeya ainsi que l’attentat manqué contre le général Kayumba Nyamwassa, il faudrait que la même communauté internationale rende «Joseph Kabila» et ses complice comptables de ces assassinats politiques qu’on voudrait maquiller en présentant les victimes pour des coupables criminels. Il est par ailleurs intolérable de voir des personnes placées sous la protection du HCR en tant que refugiés dans un pays signataire de la charte des Nations Unies et de la Convention de Genève sur les réfugiés devenir la cible des tueurs à gage en provenance de leurs pays d’origine, et cela avec la complicité des forces de l’ordre des pays d’accueil.
Quoi qu’il en soit, en ce qui concerne l’APARECO, ces crimes, comme ceux perpétrés sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger par le pouvoir d’occupation en place à Kinshasa, ne resteront pas impunis. Au contraire, tout sera mis en œuvre pour punir les auteurs et leurs commanditaires.
mutebusi
Pendant ce temps, « Joseph Kabila » pleure son frère Mutebusi à Gisenyi !
Alors que les Congolais pleurent à Kinshasa près de vingt morts victimes des incidents intervenus au Stade Tata Raphaël à Kinshasa, événement qui vient s’ajouter à l’atmosphère de deuil collectif et de colère suite aux sorts macabres des refoulés congolais de Brazzaville, Hyppolite Kanambe, lui, a choisi d’aller à Goma pour pleurer son frère Mutebusi du M23, décédé ce dimanche 11 mai suite à son empoisonnement au Rwanda. Son enterrement doit intervenir ce mardi 13 mai à Gisenyi.
Dans son entourage direct, d’aucuns affirment que Kanambe a entrepris de faire progressivement ses valises, au cas où. Et en bon rwandais, il a commencé par mettre à l’abri son cheptel bovin de Kingakati dont le transfert par avion pour son ranch en Tanzanie a été effectué durant toute une semaine dès le début de ce mois de mai. Mais aura-t-il le loisir de rejoindre ce cheptel pour en jouir ?
Qui vivra verra !
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